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QUELLE PHILOSOPHIE CACHE LE TERME "RAPIÉCER" ?

Que veut dire exactement rapiécer ?

Quelle petite philosophie cache cette pratique, presque oubliée, à l’heure du jetable ?

Au sens propre, rapiécer consiste à ajouter des pièces à un linge, un vêtement.

Une tradition ancestrale pour lutter contre l’usure et les accidents : un trou, une déchirure, une tache, une partie élimée, fragilisée à force d’être sollicitée.


Pour éviter que les vêtements se transforment en guenilles, on y ajoute des pièces de tissu pour les faire durer plus longtemps, renforcer ou remplacer la matière disparue, ou encore mieux protéger certaines parties trop sollicitées.


Autrefois synonyme de pauvreté, les pièces cherchaient à se faire oublier : ton sur ton, recherche d’un tissu équivalent...


Aujourd’hui c’est de plus en plus une manière assumée d’intégrer le temps qui passe et d'en faire une singularité.



L’art de la réparation issu d’autres cultures est passé par là pour nous inspirer, venu du Japon en particulier comme l’art du #kintsugi qui sublime les céramiques brisées avec une soudure de laque dorée, le wabi-sabi, qui valorise la trace du passage du temps, ou encore le #boro qui superpose des pièces assemblées avec un point visible et graphique.


A l’opposé de l’ère du jetable, du bling bling ou de l’éternelle jeunesse, l’art du rapiéçage est donc devenu une invitation à valoriser l’usage, et le lien précieux d’attachement à nos vêtements.


Car, c’est en créant à partir de morceaux hétéroclites, que la valeur du rapiéçage se révèle tout en subtilité : une valeur de préservation du vivant, de régénération, par le lien/fil, le tissage/tissu, et la réparation.


Le vêtement le plus responsable étant celui que l’on porte déjà, rapiécer c’est aussi prendre soin de la planète !


Alors ? Quand est-ce que vous vous lancez ?




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